Les techniques utilisées
On associe très souvent à tort ostéopathie avec « cracking ». Le cracking, appelé trust en langage ostéopathique, n’est pourtant qu’une technique de manipulation parmi beaucoup d’autres. Le trust peut être utilisé en ostéopathie animale sur les grands animaux comme les chevaux ou les vaches. Au contraire, il est à bannir chez les petits animaux.
Les autres techniques de l’ostéopathe sont par exemple les techniques fonctionnelles, les techniques de positionnement, de Mitchell, la détente musculaire, le travail tissulaire de la cicatrice, les techniques crâniennes, les techniques viscérales qui comprennent l’effleurement, le vibratoire, l’induction, le rebond, etc. Il existe un grand nombre de techniques pour pouvoir s’adapter au mieux à chaque dysfonction, à chaque structure et à chaque animal.
Le principe de non douleur représente aussi l'une des bases de l’ostéopathie, tout particulièrement avec les animaux. Nous avons besoin de la confiance de l’animal pour pouvoir le soigner. Une manipulation douloureuse romprait cette confiance.
Description des techniques dites indirectes ou fonctionnelles :
Les techniques indirectes ou fonctionnelles sont les plus appropriées chez les petits animaux. Elles sont douces et atraumatiques. Le principe est d’emmener les tissus là où ils sont le plus mobiles. Nous accentuons la restriction au lieu d’aller à son encontre en forçant les tissus. Nous allons dans le sens facilité. La structure est amenée jusqu’à un point d’équilibre. Ce point d’équilibre est obtenu lorsque le mouvement est le plus libre possible dans tous les axes. C’est une position de confort pour les structures et pour l'animal. Nous mobilisons la structure dans des directions d’aisance dans les mouvements majeurs et mineurs.
Une fois l’équilibre trouvé, il arrive que l’animal soupire spontanément. La structure est alors mobile dans toutes les directions. Cette technique provoque un apaisement neurologique sensoriel qui déclenche une régulation du tonus musculaire. La respiration pulmonaire qui est généralement légèrement plus rapide que le mouvement respiratoire primaire, ralentit et se rapproche de la fréquence du MRP.